Patagonia 40/70
Una película/un film de Diego Vallarino
vendredi 9 décembre 2016
lundi 7 décembre 2015
Dossier de presse (français)
Genre:
documentaire
Un
film de Diego Vallarino
Durée :
72 minutes
Pays :
Argentine-Suisse
Synopsis
Quique 70, Diego 40. Un père et son fils retournent
sur leurs pas. Leurs pas sont des journées de route, des milliers de
kilomètres, un destin, la Patagonie. Cette Patagonie qu'ils ont quittée il y a
trente-cinq ans et qui représente pour eux, en cet instant, une énigme. Retour
aux souvenirs, aux images d'une époque qui marqua leur existence à tout jamais,
entre montagnes, mers et déserts. Sera-t-elle la même Patagonie ?
Voyage de complicité, kilomètres de transmission,
retrouvailles de générations et la nécessité de forger une mémoire commune.
Recherche partagée jusqu'au moment de la rupture.
Lieu de tournage : Argentine
Langue : espagnol
Sous-titrage: français-espagnol-anglais
Date de tournage : 2014
Date finale de la production : 2016
Durée : 72 minutes
Coproduction simple : Argentine-Suisse
Idée et réalisation : Diego Vallarino
Edition : Diego Vallarino
Caméra: Enrique y Diego Vallarino
Edition audio : Ricardo Weelock
Conseillers: Amina Djanine, Marcelo Castro, Romina
Arraya, Gloria Carrión, Marina Rubino, Marilyn Villiger, Sandra Muri y Eduardo
Spiegeler.
Graphisme affiche : Johao Fernández Vélez
Une
auto-production indépendante
Patagonia 40/70 fut réalisé sans aucune aide
institutionnelle. Mes amis et amies qui ont cru dans ce projet ont apporté un
peu de temps et d'expérience, d'autres ont participé financièrement à la
post-production.
Diego
Vallarino
(Argentine, 1973 de nationalité argentine et suisse)
Metteur
en scène, pédagogie théâtrale et diplômé en dramaturgie. Animateur d'ateliers
vidéo et réalisateur de court-métrages. Formation autodidacte en cinéma et
vidéo. PATAGONIA 40/70 est son premier long-métrage. Réside actuellement entre
l'Amérique latine et en Europe.
Trois
questions à Diego Vallarino au sujet de son film
Quelle
a été l'origine du film ?
Il y a beaucoup d'années, assoiffé de voyages, j'ai
commencé mes périples dans mon pays d'origine, puis dans différents lieux de
l'Amérique latine et en Europe. A chaque éloignement, le souvenir de mon pays augmentait, plus
précisément du lieu où je fis mes premiers pas, la Patagonie argentine. J'y ai
vécu jusqu'à l'âge de cinq ans.
Le désir de retourner dans ces lieux ne m'a jamais
quitté et je me suis dit : pourquoi pas avec mon père, qui n'y était plus
retourné depuis trente-cinq ans, là où il avait vécu plus de dix années ?
Au milieu de 2007, alors que je résidais en Suisse, j'ai évoqué avec mon père
l'idée de réaliser ce voyage ensemble. Dès ce moment-là, nous partîmes avec le
projet de voyager et de filmer cette expérience. En 2014, tout était en place
pour nous lancer dans cette aventure.
La Patagonie a toujours constitué pour moi une sorte
d'énigme, un lieu occupant une place privilégiée dans mes souvenirs et que je
revenais habiter chaque fois que je regardais les photos ou visionnais les
films familiaux. Pour mon père, c'était le lieu de ses souvenirs d'enfance,
d'une époque de liberté où tous les rêves pouvaient se réaliser. Dans le même
temps, la Patagonie représentait pour lui une période de dure labeur, avec son
camion perdu dans les vents du désert, mais aussi l'époque heureuse de ses
premières années de mariage avec ma mère.
Tout ceci m'a fait penser que ce voyage pouvait
constituer un événement extraordinaire, un moment de retrouvailles entre nous
et la Patagonie. Un moment hors du temps, un voyage pour nous redécouvrir et
redécouvrir ces lieux si présents et si distordus par le temps. Qui étions-nous
à cette époque ? En ces lieux ? Qui sommes-nous trente-cinq ans
après, après tant de distance, lui à Buenos Aires et moi parcourant les
continents ?
Quelle est ton intention?
Plusieurs
choses m'intéressent : Je pense qu'il s'agit d'un film qui met en avant
l'humanité et de ce point de vue, je souhaite partager cette expérience. C'est
une invitation au spectateur à s'asseoir sur le siège arrière de la voiture et
parcourir avec nous les routes et les émotions. C'est une invitation à jouir de
cette liberté et complicité entre deux êtres qui vivent profondément chaque
instant, avec peu ou pas de limitations, celles imposées par la vie dans une
société de consommation où la seule liberté, semble-t-il serait de consommer.
Et
la sensibilité et sagesse du « type normal », qui est mon père contribuent pleinement à cette réflexion.
Un
homme honnête, simple, noble, qui offre généreusement au spectateur l'accès à
son monde intérieur, vivre sa tendresse et se surprendre avec lui de sa
capacité à redécouvrir son passé et à se redécouvrir dans le présent avec septante
ans d'expériences.
D'un
autre côté, le propos du film est également de partager cette « terra
incognita »
qu'est
la Patagonie. Lieu fréquemment évoqué mais méconnu, comme souligne Mempo
Giardinelli : « Une immensité vide, une exclusion universelle pleine de mystère… ». Je souhaite que la spectatrice
ou le spectateur soit confronté également à cette « immensité pleine de
mystère » qui symbolise, si souhaité, la vie.
Quelque
chose d'universel est également la relation de mon père avec moi. Père et fils
s'octroient le temps de vivre quelque chose d'autre qu'un repas occasionnel, un
anniversaire, quelques jours de vacances. Deux personnes ouvrant leur cœur,
tentant de remplir les vides que les années ont marqué dans chaque vie. Deux
personnes éclatant de rire et en même temps évoquant des thèmes profonds et
fondamentaux, qu'ils ne s’étaient jamais donné le temps d'aborder auparavant.
Le tournage ?
L'idée
était surtout de témoigner le moment présent de la manière la plus honnête et
simple possible, je veux dire pas d'équipements lourds ni de techniciens
virevoltant autour de nous. Le principe était de conserver notre intimité. J'ai
alors décidé tout simplement d'utiliser mon appareil photo reflex, un
microphone, un trépied, que j'ai utilisé une ou deux fois et filmer presque
tout le temps. Pour moi, il était clair qu'il était fondamental de m'amuser et
expérimenter. C'est pour cela que nous devions prendre plaisir à chaque moment
et me donner, nous donner, la liberté de filmer, brisant quelques conventions si
nous le sentions ainsi ; disons que l'instinct occupa une place importante
tout au long du tournage.
Compte tenu de ce parti
pris, on pourra voir des prises
hors-champ, des panoramiques audacieuses, des contre-plongées
vertigineuses…etc, disons une caméra indisciplinée.
Ensuite,
filmer en voyageant pendant plusieurs heures par jour amène son lot de
difficultés techniques : par exemple, sur la route et dans le voiture, il
est difficile de réaliser des plans variés et capter un son de bonne qualité,
et plus encore lorsqu'il s'agit d'un véhicule à moteur diesel bruyant. Sans
parler du bruit de la terre et du vent, pendant la période de l'année où ce
dernier est le plus actif !
A
maintes reprises j'ai douté à enclencher ou non la caméra, est-ce qu'elle nous
incommoderait, est-ce qu'elle briserait notre énergie, notre lien, les
confessions. Probablement tout ce que nous avons vécu ne transparaîtra pas dans
le film, mais une grande partie, oui. La caméra s'est installée entre nous
naturellement et elle était devenue peut-être, comme une mascotte, qui nous
intimidait peu.
dimanche 6 décembre 2015
Dossier de prensa (español)
Película : PATAGONIA 40/70
Género : documental
Una película de Diego Vallarino
Duración : 72 minutos
País : Argentina-Suiza
Contacto diepatagonia@yahoo.com.ar
Sinopsis
Quique 70, Diego 40. Padre e hijo vuelven tras sus pasos. Sus pasos son días de ruta, son miles de kilómetros, son un destino, La Patagonia. Esa Patagonia de la que partieron hace 35 años y que representa en el presente un
enigma para ambos. Volver a los recuerdos, a las imágenes de una época que marcó sus vidas a fuego entre montañas, mares y desiertos. Será la misma Patagonia ?
Viaje de complicidad, kilómetros de transmisión, reencuentro de generaciones y la necesidad de forjar una memoria común. Búsqueda compartida del momento donde se cortó el hilo.
Ficha técnica
Lugar de realización : Argentina
Idioma : español
Subtítulos : francés
Fecha de rodaje : 2014
Fecha final de producción : 2016
Duración : 72 minutos
Coproducción simple : Argentina-Suiza
Idea y realización : Diego Vallarino
Edición : Diego Vallarino
Cámara : Enrique y Diego Vallarino
Edición de sonido : Ricardo Weelock
Asesoría : Amina Djanine, Marcelo Castro, Romina Arraya, Gloria Carrión, Marina Rubino, Marilyn Villiger, Sandra Muri y Eduardo Spiegeler.
Gráfica afiche : Johao Fernández Vélez
Una auto-producción independiente
Patagonia 40/70 fue hecha sin ninguna ayuda convencional. Solo contó con el apoyo de amigos y amigas que creyeron en el proyecto y aportaron un poco de su tiempo y experiencia, u otros-as que aportaron dinero para la post-producción.
Diego Vallarino
(Argentina 1973/nacionalidad argentina y suiza)
Director de escena, pedagogo teatral y diplomado en dramaturgia. Animador de talleres de video y realizador de cortometrages. Formado en cursos de cine y video pero es principlalmente autodidacta. PATAGONIA 40/70 es su primer largometrage. Vive actualmente entre América latina y Europa.
Tres preguntas sobre la película a Diego Vallarino
Como fue el origen de la película ?
Hace muchos años con sed de mundo comencé a viajar, primero en mi país y luego en diferentes lugares de América latina y Europa. Cada vez que estaba lejos me acordaba más de mi país, y precisamente del lugar donde di mis primeros pasos, La Patagonia de Argentina. Allí viví hasta los 5 años.
Siempre pensé en volver a esos sitios de La Patagonia y me dije ; que mejor de poder hacerlo con mi padre, que tampoco ha vuelto luego de 35 años y donde ha vivido más de 10 años!. A mediados del 2007, viviendo en Suiza, he comenzado a hablar con mi padre de la idea de hacer el viaje juntos. Desde ese momento partimos con el proyecto de viajar y filmar la experiencia para hacer esta película. Recién en 2014 todo estaba en nuestras manos para lanzarnos al periplo.
La Patagonia siempre fue para mi una suerte de enigma, un lugar que guardaba en un lugar privilegiado de mis recuerdos y que cada tanto yo volvía a habitarlo cuando veía las fotos o filmaciones de mi padre. Para mi padre era el sitio de sus recuerdos de juventud, de una época de libertad donde los sueños tenían lugar. Al mismo tiempo La Patagonia representó para él un período duro de trabajo con su camión perdido entre los vientos del desierto y también los tiempos de felicidad ; de sus primeros años de matrimonio con mi madre.
Con todo esto pensé que el viaje podía ser un evento extraordinario, un momento para reencontrarnos entre nosotros y con La Patagonia. Un tiempo fuera del tiempo de los relojes del sistema, un viaje para redescubrirnos a nosotros mismos y redescubrir esos lugares tan presentes y distorsionados por el tiempo…Quienes éramos en esos tiempos ? en esos lugares ? quienes somos nosotros 35 años después, después de tanta distancia, él en Buenos Aires y yo recorriendo continentes?
Cual es tu intención ?
Me interesan varias cosas ; pienso que es una película que pone la humanidad ante todo, y desde ese lugar quiero compartir esta experiencia. Es una invitación al espectador-a a sentarse en el asiento de atrás del auto y viajar con nosotros en las rutas y en las emociones. Es un invitación a venir y disfrutar esa libertad y complicidad de dos personas que viven profundamente cada instante sin las limitaciones - o con pocas - que impone la vida en sociedad consumista donde la única libertad parece ser comprar cosas.
En eso aporta mucho la sensibilidad y sabiduría de un tipo «normal», como es mi padre. Un tipo honesto, sencillo, noble. El, muy generosamente permite al espectador-a entrar en su mundo interior, vivir su ternura y sorprenderse junto a él frente a la capacidad de redescubrir su pasado y redescubrirse en el presente con 70 años de experiencias.
Por otro lado un propósito de la película también es compartir esa región incógnita que es La Patagonia. Lugar del que bastante se habla y poco se conoce, como dice Mempo Giardinelli : una inmensidad vacía, un desalojo universal lleno de misterio… Pretendo que el espectador-a se confronte de alguna manera también a esa «inmensidad llena de misterio» que puede simbolizar, si se quiere, la vida.
También algo universal que tiene es la relación de mi padre conmigo. Padre e hijo otorgándose el tiempo para vivir algo más que alguna cena ocasional, un cumpleaños, unos días de vacaciones. Sino dos personas a corazón abierto intentando llenar los huecos que los años fueron dejando en cada vida, dos personas riendo a carcajadas y al mismo tiempo hablando de temas profundos y fundamentales para los que nunca se habían dado el tiempo.
La filmación ?
La idea era sobre todo testimoniar el momento presente de la manera más honesta y simple posible, quiero decir nada de complejos equipos ni técnicos dando vueltas alrededor de nosotros. El principio era guardar la intimidad. Entonces simplemente elegí tomar mi cámara reflex en mano con un micrófono, un trípode - que usé una o dos veces - y ponerme a filmar casi todo el tiempo. Yo tenía claro que era fundamental divertirme, experimentar. Por eso debíamos tener placer en cada momento y darme - y darnos - las libertades de filmar rompiendo algunas convenciones si así lo sentíamos ; digamos que el instinto tuvo un lugar importante en todo el rodaje.
Teniendo ésto como base se pueden ver muchos juegos con el fuera de foco, paneos audaces, contrapicados vertiginosos…etc, digamos una cámara revoltosa.
Luego filmar en viaje varias horas por día tiene sus dificultades técnicas ; por ejemplo en la ruta y dentro del auto es difícil hacer planos variados y captar buen sonido, y más si el coche es diesel y hace mucho ruido. Ni hablar de la captación del sonido en la tierra del viento ! y además estuvimos en los meses donde mas sopla !
Muchas veces dudé si prendía o no la cámara, si no nos incomodaría y se cortaría la energía, el vínculo, las confesiones. Probablemente no todo lo vivido aparezca en la película, pero una gran parte, si. La cámara fue instalándose entre nosotros de manera natural y pasaba a ser, tal vez,como una mascota de companía, que poco nos intimaba.
Conclusión : fue un rodaje placentero pero bien complejo.
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